Ce programme pluriannuel de recherche et développement en faveur de la biodiversité, décliné en 4 actions opérationnelles et complémentaires a été élaboré afin d’apporter des solutions pérennes à la dégradation de notre patrimoine naturel commun. L’artificialisation et la fragmentation des écosystèmes, les changements climatiques et certaines activités humaines participent fortement à cette dégradation. C’est bien souvent par méconnaissance que l’Homme perturbe les systèmes équilibrés et interconnectés de la Terre, mettant ainsi sa propre survie en danger. Les experts sont unanimes, nous sommes dans une ère stratégique et nous devons rapidement intervenir et trouver des solutions pour un monde durable et humainement viable. Pour cela il faut replacer le vivant au
cœur du modèle de développement. Il n’y a pas de petites actions, chaque geste compte, nous allons devoir faire preuve d’adaptation et de résilience et repenser nos lieux de vie comme des systèmes plus naturels et durables, qui nous offrent de nombreux services et qui représentent aussi une richesse intrinsèque et locale.
Action 1 – Amélioration et valorisation des connaissances en faveur de la restauration de corridors écologiques pour la faune arboricole.
Action 2 – Restauration de corridors écologiques pour la petite faune terrestre en milieu urbain.
Action 3 – Sensibilisation : faire des citoyens et acteurs publics des acteurs majeurs de la préservation de la biodiversité.
Action 4 – Formation des acteurs de l’aménagement pour la prise en compte de la fragmentation des habitats et ses conséquences sur la faune arboricole

Objectifs :
Ce projet vise à améliorer les connaissances en faveur des corridors écologiques pour la petite faune, couplé à un projet de sensibilisation des citoyens et des collectivités par la mobilisation et l’action. La diffusion et valorisation, des résultats et données récoltés sera assurée auprès des publics
spécialistes (associations naturalistes, établissements publics, administrations, …) et non spécialistes (socio-professionnels, collectivités locales, citoyens…), car c’est par l’appropriation et l’intérêt de chacun que pourront s’opérer les changements de demain pour une meilleure prise en compte de la biodiversité.