L’association Rimba a pour vocation de protéger les espèces sauvages d’Indonésie et leur habitat tout en sensibilisant et en impliquant les populations locales à nos projets.
Ses activités s’inscrivent dans un projet global pour la préservation des écosystèmes forestiers et marins en Indonésie à travers une approche socio-environnementale qui s’articule autour de plusieurs axes d’intervention, combinant la protection de l’environnement et l’aide au développement des communautés locales.
Ce projet a pour objectif de protéger les sites de pontes des tortues imbriquées et des tortues vertes du braconnage et des prédateurs terrestres, sur l’île de Marak, site principal de pontes dans la région.
Les actions de l’association s’inscrivent dans un projet global pour la préservation des tortues marines. En effet, si la sécurisation des nids et une présence humaine 24/24h avec des patrouilles régulières diurnes et nocturnes sont des éléments importants, la conservation et la restauration du front de mer, le nettoyage régulier des plages de l’île et la sensibilisation des populations locales sont tout aussi essentiels à la réussite du projet.
Sumatra Ouest abrite des sites de pontes pour deux des six espèces de tortues marines qui vivent en Indonésie : la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), respectivement « en danger » et « en danger critique » (IUCN).
Objectifs
L’objectif du projet est de participer à la sauvegarde des tortues marines en assurant leur protection à deux étapes de leur vie où elles sont le plus exposées et vulnérables :
Parmi les activités déjà menées, l’association a construit un poste de gardes sur l’île de Marak, formant trois gardes issus du village de Sungai Pinang, en concertation avec les autorités locales. Les patrouilles 24/24h sur la plage principale sécurisent les nids de tortues.
Douze nids de tortues marines ont été protégés des prédateurs terrestres et du braconnage, permettant à plus de 1000 bébés tortues de rejoindre l’océan en toute sécurité. L’association a optimisé les structures de protection pour prévenir la prédation par les crabes de sable et renforcé le nettoyage des plages pour limiter le développement du champignon.
Un document de 40 pages a été rédigé pour le grand public et les rangers, servant de support pédagogique dans leur « Maison de l’environnement ».
L’application des nouveaux protocoles, la création d’une écloserie naturelle, la restauration du littoral et la surveillance des plages annexes visent à augmenter les populations de tortues marines de la région qui diminuent de manière alarmante.
Abritée par
la Fondation de France
www.fondationdefrance.org
