Animal Cross est une association de protection animale créée en 2009. Elle agit sur toute la France pour défendre aussi bien les animaux de compagnie que les animaux de ferme ou les animaux sauvages. Principaux combats : la maltraitance animale, les atteintes à la faune sauvage, l’élevage et plus particulièrement l’élevage intensif, la production de foie gras, la corrida.
Espèces animales
L'action : Mettre en œuvre les éléments d’un changement de culture sur la nature en vue de développer des zones de libre évolution (pleine naturalité)
Dans le but de protéger la faune sauvage, nous voulons engager une démarche en vue d’obtenir 10% du territoire métropolitain terrestre français en libre évolution, selon la définition européenne de la Wilderness (pas de chasse, pas de pêche, pas d’exploitation forestière, pas de pastoralisme, pas
de prélèvement quel qu’il soit, seulement promenades et études scientifiques) à l’horizon 2030.
Ce projet est d’intérêt général puisque E. Macron a lui-même fixé en mai 2019 un objectif de 10 % d’aires de protection forte en « pleine naturalité » à échéance 2030. C’est également l’objectif de la Commission Européenne et de l’ONU, qui veulent protéger au moins 30 % de l’Europe et de la planète d’ici 2030, et au moins 10 % sous stricte protection.
Mais nous savons :
– que la protection forte vue par le gouvernement français comporte chasse, pêche, exploitation forestière et pastoralisme. La stratégie de Création des Aires Protégées 2010-2020 devait conduire en effet à 2 % d’aires fortement protégées et aujourd’hui nous sommes à 1,52 % du territoire mais avec de nombreuses concessions à la protection forte.
– que les Français ont une conception de la nature que l’on doit gérer, dominer, exploiter pour qu’elle prenne un sens.
– que les protecteurs de la nature rencontrent sur ce point une forte opposition de la part des éleveurs, des chasseurs et autres politiques.
A ce jour, on estime que seul 0,6% du territoire terrestre métropolitain français assure un habitat paisible à la faune sauvage.
Il y a donc une réelle nécessité à changer notre conception de la nature pour faire accepter une augmentation des zones en libre évolution, et ce de manière à la fois scientifique et philosophique afin de nous rapprocher d’un objectif de 3 % de zones en libre évolution en 3 ans.
Objectifs :
Grâce à des campagnes de communication, nous voulons :
– créer une appétence du public pour la création de ces zones de libre évolution et impulser un élan ;
– vaincre les freins et les peurs liés à la nature sauvage et les démystifier ;
– mettre en place les éléments d’un changement de culture sur la nature en faveur de la libre évolution et rendre le grand public acteur ;
– inciter les propriétaires privés à passer à l’action en consacrant leur propriété (ou une partie) à la libre évolution sur le long terme.