L’association d’éducation à l’environnement a choisi comme porte d’entrée principale les insectes pollinisateurs en particulier les abeilles sauvages et tente de faire comprendre et apprécier le lien entre le monde végétal et animal et les enjeux sociaux, sanitaires et économiques qui découleraient de leur absence. L’objectif est, grâce à différents vecteurs, de nouer des liens entre les humains et la nature proche qui les entoure. Faire comprendre ce que signifie biodiversité, vie sauvage, services éco-systémiques pour que la nature « nature » trouve une valeur patrimoniale à protéger sur les territoires.
Espèces animales
APICOOL
L'action : des abeilles dans la terre ? Une campagne d'information
Des abeilles dans la terre ? Mais comment ça ? Ça existe ? Oui ça existe et il n’y a pas grand monde qui le sait même si ça évolue. Il y a 1000 espèces d’abeilles en France mais l’abeille se résume dans 90% des cas à l’abeille domestique ou aussi maintenant aux petits nichoirs d’osmies à dorloter. Pourtant, 3 espèces d’abeilles sauvages sur 4 sont terricoles. Elles nidifient dans la terre, le sol. Les laisser vivre et préserver leur biotope n’est certes pas un bon business mais sans aucun doute une priorité à nos yeux
¾ des espèces d’abeilles nichent dans la terre et sont souvent détruites par méconnaissance ou par peur notamment lorsqu’il s’agit de bourgades comme pour ce collète lapin
Objectifs :
– Sensibiliser et diffuser de la connaissance sur les abeilles sauvages terricoles en :
- répondant au téléphone pour rassurer et expliquer (faire aussi un tri si déplacement ou pas),
- se déplaçant pour voir la situation si justifié, expliquer et tenter d’impliquer l’hôte humain (particulier, entreprise, commune, école) de ces abeilles dans leur préservation. Il s’agit de faire connaître ce qui est parfois suffisant pour préserver. Avec les communes ou entreprises, leur proposer de mettre un panneau explicatif.
– Tenter de préserver les populations existantes, en particulier les espèces terricoles et éviter leur destruction par méconnaissance. S’il s’agit d’un site qui sera soumis à travaux, d’informer de leur présence pour proposer la création d’un milieu de substitution. Pour l’instant, aucune espèce d’abeille n’est protégée et rien n’oblige vraiment à leur prise en compte. Les faire exister c’est déjà leur donner une chance.
– Récolter des informations sur les bourgades présentes sur le territoire, plus largement sur les abeilles terricoles. Tenue d’un tableau.
– Identifier les populations et zones en fragilité
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