L’association a pour mission d’accompagner les peuples autochtones dans la récupération de leurs terres ancestrales, la reconstitution de la biodiversité et la préservation de leur culture et de favoriser échanges et dialogues entre sociétés racines et sociétés modernes.
Espèces animales
L'action
Etudes du fonctionnement et du rôle d’un, si possible deux, animaux bio indicateurs dans la préservation et reconstitution de la biodiversité, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie.
Le projet financé par la Fondation Humus aurait pour objectif de soutenir la réalisation d’une ou deux études « terrains » et transculturelles (scientifique et connaissances traditionnelles) qui permettent de mieux appréhender les caractéristiques, le rôle et les liens « fonctionnels » de deux animaux bio indicateurs avec la résilience et/ou la santé d’un territoire.
D’une manière générale, ce projet vise à améliorer les connaissances en matière de préservation et régénération de la biodiversité, via la mise en œuvre d’un dialogue entre sciences et connaissances traditionnelles des peuples autochtones de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie.
Les abeilles mélipones et la grenouille arlequin ou Gowna sont deux espèces « bio indicatrices » emblématiques du massif de la Sierra Nevada de Santa Marta, premier hot spot de biodiversité au monde (selon le CNRS). Deux espèces aujourd’hui gravement menacées, pour l’une par l’arrivée des abeilles « africanisées », pour l’autre par le réchauffement climatique et l’apparition d’un champignon tueur connu sous le nom de Chytride. – « Nous pensons que si rien n’est fait, la grenouille arlequin sera le premier genre de vertébré à disparaitre », affirme Lina Valencia, membre du Global Wildlife Conservation. Comment ces deux espèces, ont-elles pu survivre dans la Sierra Nevada de Santa Marta ? Alors qu’elles ont quasiment disparues ou sont en voie d’extinction ailleurs dans le monde ? Quel est leurs rôles de « bio indicateurs » au regard des grands équilibres et de la « santé » des territoires ? Les connaissances spécifiques des communautés autochtones de la Sierra, peuvent-elles contribuer à mieux comprendre la fonction « bio indicatrice » de ces animaux ? Ces connaissances peuvent-elles aider à la résilience des territoires ?
Il s’agit à travers ce travail de recherche, de contribuer à améliorer la protection de deux espèces particulièrement menacées, mais aussi de valoriser les connaissances traditionnelles des communautés de la Sierra, et leurs savoirs en matière de protection/ régénération des écosystèmes